Tête de pioche
Un camp de redressement, perdu au milieu de nulle part, de jeunes délinquants creusent.
Ils creusent des trous dont l’utilité est le cadet de leurs soucis.
Ici on ne parle pas, on creuse, tantôt la pioche, tantôt la pelle, les journées sont longues et harassantes sous l’œil aiguisé des gardiens, la pitance est maigre, juste de quoi tenir le coup.
Lors d’une altercation, en l’absence de témoins, l’un d’eux est tué sauvagement d’un coup de pelle. La découverte du corps déclenche la colère du colonel chargé du camp. Il veut le coupable et pour cela il leur mène la vie dure, mais curieusement il ne cherche pas que le coupable, il cherche aussi un détenu qui se cache sous une fausse identité, pourquoi ?
Les détenus font front commun, les langues se délient, ce qui réveillent la convoitise, ravive la rancœur et fait naitre la haine.
Il semble que beaucoup d’argent est en jeux et aussi bien côté détenu que côté gardiens. La spirale de la violence s’accélère à l’ instant où le colonel démasque le détenu en question, il est abattu par un garde douteux celui-ci tente à son tour d’éliminer le fameux détenu. Maitrisé par les autres gardes, les gradés reprennent la situation en main et contrôle la situation, jusqu’au jour où une violente tempête ravage le camp.
Lors du transfert des détenus, deux d’entre eux s’évadent, dont l’assassin à la pelle. Ils retrouvent l’argent et décident de faire la fête dans un chalet en montagne, l’assassin sera froidement abattu pas son collègue peu désireux de partager le butin.
Les Allusifs, Maison d'édition
Condamnés aux travaux forcés dans un camp de redressement planté dans un désert au milieu de nulle part, de jeunes délinquants n'ayant connu que la violence et le crime creusent la terre jour ...