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Publié par Cire Cassiar

Sommes-nous réellement libre ?

La liberté est un postulat qui se définit comme étant la possibilité d'action et de mouvement sans restriction, mais c'est aussi l'état d'une personne qui n'est ni prisonnière ni sous la tutelle d’une autre et peut donc agir selon sa propre volonté et de façon spontané.

Il existe plusieurs grandes formes de liberté telles que :

La liberté naturelle, individuelle, civile ou politique

Le terme « liberté » les regroupe sous un même toit.

La liberté dites « naturelle » est régie par les lois naturelles mais force est d’admettre que si nous parlons de loi cela implique des contraintes, même si elles sont naturelles.

La liberté individuelle, celle-ci permet à tout individu d’utiliser sa liberté de mouvement et d’agir selon sa conscience en fonction de l’environnement et sans pour autant nuire à autrui.

La liberté civile, elle, est régie par des lois établies par la société dans laquelle vit un individu et permet à ce même individu d’agir librement sans pour autant contrevenir aux dites lois.

La liberté politique, par contre, donne un certain pouvoir à un individu d’utiliser sa liberté d’association, de s’affirmer au sein d’un groupe tout en exerçant sa liberté d’expression et de conviction sans pour autant forcer l’autre à adhérer à une quelconque idéologie.

On comprend très vite qu’à partir du moment où l’homme vit en société il ne peut y avoir de liberté totale. Il ne peut y avoir de vraie liberté que lorsque l’homme est seul, dès l’instant où nous vivons en compagnie ne serait-ce qu’avec un autre individu, nous devons partager l’espace, donc brider notre propre liberté.

Dans une société structurée comme la nôtre, avant de pouvoir prendre une décision ou de poser un geste, nous devons tout analyser dans les moindres détails afin de nous assurer de ne pas empiéter sur l’espace des autres, hors la vie libre suppose que l’on prenne sans cesse des décisions, d’où la difficulté ou la lenteur de nos sociétés modernes à prendre des décisions.

Si nous remontons notre propre temps, nous verrons que la notion même de liberté est très relative, durant notre enfance ne sommes-nous pas sous la tutelle de nos parents, de nos professeurs ? a l’âge ou nous devons voler de nos propres ailes vers cette liberté que nous pensions avoir atteinte, ne devons-nous pas travailler pour vivre, travailler avec d’autres individus dans des organisations structurées avec des règles bien établies ?

Dans une société civile moderne, nous pourrions penser que seule la prison peut nous priver de cette liberté. Erreur ! Nous pouvons la perdre dans une structure telle que : une entreprise, une administration publique, une association politique, sportive ou religieuse… Dès que nous en acceptons les règles ou les interdits, plus le temps passe, plus il devient difficile de vivre en dehors des dites règles.

L’excès de règlement abouti inéluctablement à la privation graduelle des libertés individuelles, dans ce cas pourquoi l’être humain ressent-il le besoin de mettre des règlements partout, et bien pour sa sécurité…

Donc le problème réside dans le fait que nous voulons à la fois la liberté et la sacro-sainte sécurité. Or plus nous mettons l’accent sur la sécurité, moins nous avons de liberté. Plus on sécurise un espace, plus on le restreint par des limites de plus en plus contraignantes.

La sécurité devrait être une affaire de bon sens, pas de règlements parce que la liberté de l’homme commence là ou s’arrêtent les règlements.

Plus nous avançons dans le temps, plus nous créons de règlements. Plus nous créons de règlement plus notre marge de manœuvre diminue, viendra un temps où nous ne pourrons plus rien faire au risque de contrevenir à un règlement.

Ce qui sous-entend que nos sociétés moderne se dirigent en aveugle droit vers un mur.

Il existe malgré tout un espace de liberté, un espace ou nous sommes totalement libre, un espace que nous sommes seul à occuper, un espace ou nous pouvons nous exprimer sans aucune restriction, un espace ou nous pouvons nous réfugier quand nous le voulons sans risquer de déranger qui que ce soit, un espace qui n’a aucune limite, un espace ou on peut même s’y perdre tellement il est grand…

La pensée, en effet nous sommes libres de penser et ça…personne ne peut nous l’enlever.

Un prisonnier, privé de toutes ses libertés fondamentales et malgré tout libre de penser et c’est bien ce que tous les inquisiteurs ou tous autres tortionnaires de tous acabits en quête de vérité ont combattus mais n’ont jamais réussir à asservir et c’est d’ailleurs ce qui à la fois les enragent et les affaiblis.

Certains prisonniers, privé de tout et même de lumière ont été capable en pensée de recréer le clavier d’un piano afin de continuer à jouer mentalement des airs complexes, d’autres s’entrainaient aux échecs, écrivaient des poèmes virtuels ou simplement s’imaginaient se promenant dans la campagne. Seule la pensée permet à un individu doté de volonté et de désir de liberté de résister à de tels traitements.

Nombreux sont les exemples de prisonniers libérés, après de longues années de réclusion, capable de reprendre une vie normale et parfois même d’exceller dans leur domaine.

Loin de moi l’idée qu’il faudrait enfermer les humains pour qu’ils deviennent meilleurs, mais il faut reconnaitre que la contrainte force l’imaginaire.

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