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Epistolier - Résumés de livres - Nouvelles - Reflexions

le voyageur imprudent

30 Juillet 2014, 21:28pm

Publié par Cire Cassiar

le voyageur imprudent

Lors d'un hasard planifié par Noel Essaillon, Pierre Saint Menoux, mathématicien, militaire par obligation durant la dernière guerre, se retrouve chez Essaillon.

Ce dernier à découvert une subtance, la noelite, qui permet de voyager dans le temps. Qui n'a jamais rêver de flotter dans les airs, de traverser les murs, les sous-sols, de remonter le temps ou d'explorer le futur.

Pierre St Menoux, après quelques, hésitations succombe à la tentation.

Revêtu d'un scaphandre vert fait de cette subtance et d'un boitier de commande, Pierre St menoux explore par bond succéssifs de plus en plus grand, le futur et atteint aisni le millieme siecle.

Ses découvertes incite Noel Essaillon le suivre, mais étant handicapé il doit s'équiper en conséquence avec l'aide d'Annete, sa fille, qui reste à les attendre.

Au cours d'une de ses explorations, la combinaison d'Essaillon se déchire au moment de retourner dans le présent et celui-ci y laissera sa vie.

Au lieu d'interrompre ses incursions dans le temps, Pierre décide d'aller faire quelques séjours dans le passé, au cours desquelles il commet une imprudence et se retrouve hors de son scaphandre puis directement en prison, accusé de cambriolage.

Fort heureusement, Annete, la fille de Noel Essaillon, voyant revenir le scaphandre vide, viendra le récupérer au nez et à la barbe de ses géoliers.

De retour, il décide de retourner à l'époque de Napoléon et de l'éliminer afin de modifier le sort de la France, mais un concours de circonstance fait que c'est l'ancêtre de Pierre St Menoux qui est tué à la place de Napoléon.

Si son ancêtre meurt avant d'avoir eu un enfant, St Menoux n'a donc jamais existé, donc il ne peut remonter le temps pour tenter de tuer Napoléon, donc son ancêtre est resté vivant, mais s'il est resté vivant, il a eu des enfants,...donc St Menoux existe...... donc il remonte le temps..........

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Rien en vue - Jens Rehn

30 Juillet 2014, 21:14pm

Publié par Cire Cassiar

1943, après un combat naval, deux hommes, un américain et un allemand se retrouvent perdu en plein Atlantique centre dans un canot pneumatique. L'américain à perdu son bras gauche, la gangrene s'installe lentement mais surement. Il ne leur reste qu'une bouteille de whisky, soixante quatre cigarettes et quelques barres de chocolat.

Ennemies hier, survivants aujourd'hui, confronté à la même réalité : la mort.

Aucun espoir, seuls les souvenirs et les regrets flottent autour d'eux.

Sans soins appropriés, le manchot se meurt dans d'indicibles souffrances laissant l'autre seul avec leurs passés.

Le whisky s'épuise, le manchot flotte non loin du canot, rien en vue, l'autre délire, l'autre se meurt doucement, inexorablement.

Il peut paraitre paradoxal de mourrir de soif dans un canot entouré d'eau.

Pas de vent, pas de nuage, rien que l'océan et le soleil brulant.

Ce livre est sans conteste, l'un des meilleurs récits sur l'absurdité de la guerre. Les textes sont d'une précision chirurgicale, impitoyables et d'une intensité dramatique sans commune mesure.

Ce livre mériterait d'être lu et étudié par les jeunes générations.

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Le secret du treizième apôtre

30 Juillet 2014, 21:10pm

Publié par Cire Cassiar

Le père Andrei de l’abbaye de St Martin est retrouvé mort sur le ballast du train Rome-Paris, alors qu’il était sur le point de découvrir, non seulement l’existence du treizième apôtre de Jésus le Nazoréen, mais en plus le mensonge de l’église au sujet de sa résurrection.

Le père Nil, ami de longue date du père Andrei, ne croit pas au suicide, tout comme le commissaire chargé de faire la lumière. Curieusement celui-ci est relevé de ses fonctions et le dossier est classé suite aux conclusions hâtives de son successeur. Le suicide fait l’affaire de l’église ce qui évite bien des explications.

Nil a récupéré discrètement, lors de la reconnaissance de la dépouille de son ami, un petit mot caché dans le creux de la main du défunt. Un petit mot énigmatique, quelques indices sur ses recherches, Nil se décide à poursuivre les recherches inachevées afin de découvrir pourquoi on a voulu faire taire Andrei.

Selon les documents trouvés dans la cellule du père Andrei et les indices laissés par celui-ci, Nil entrevoit l’existence du « disciple bien aimé de Jésus » soit le treizième apôtre, mais pourquoi a-t-on mis tant d’acharnement à faire disparaitre toutes traces de son existence ? Il découvre aussi que les Templiers dépositaire du secret, ont fait fortune en l’utilisant comme moyen de pression.

De surcroit, ses recherches l’amène au Vatican, ou il retrouve un vieil ami, Le cardinal Leyland, pianiste et spécialiste de musiques anciennes. Supervisé par l’entourage du Pape, surveillé par les musulmans et les juifs, malgré les soupçons, les manipulations et les traquenards, Nil finira par trouver le manuscrit très ancien, provenant des grottes de Qumran, qui aurait été écrit par nul autre que le « disciple bien aimé de Jésus » Celui-ci y décrit les derniers jours de Jésus, la crucifixion, l’enterrement et l’enlèvement du tombeau par les Esséniens qui auraient emporté sa dépouille dans le désert afin de la cacher pour la préserver des humains.

L’église, les musulmans et les juifs au courant des trouvailles de Nil vont tout faire pour l’empêcher de divulguer l’information car celle-ci pourrait ébranler les fondements même des trois religions.

Se sentant menacé, sur les conseils d’un ami juif, Nil fuit et devra s’exiler dans le désert des Abruzzes pour échapper à ses poursuivants alors que Leyland y laissera sa vie.

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Un ciel de glace

5 Juillet 2014, 21:39pm

Publié par Cire Cassiar

Mirko Bonné aux éditions Payot et Rivages en 2008
ISBN - 978-2-7436-1783-7 - 432 pages

Octobre 1914, l'expédition "Antarctique" à bord du trois mâts l'Endurance, commandé par Sir Ernest Shackleton, se préparait dans le port de Buenos-Aires avec la bénédiction du roi George V d'Angleterre. Un jeune Gallois, Merce BlacKboro, s'introduisit clandestinement dans le navire avec la complicité de Backwell, un matelot américain, embarqué pour l'expédition, qui fut son compagnon d'infortune sur le John London

En effet, ceux-ci avaient survécu au naufrage de leur navire, échoué sur un récif à 90 km des côtes de Montévidéo et furent recueillis par un pêcheur côtier. L'expédition doit rejoindre la mer de Weddell et aborder la banquise en vue d'effectuer la traversée du pôle à l'aide de traineaux à chien. Caché dans un placard à cirés pendant plusieurs jours, Merce attendra d'être en haute mer pour manifester sa présence. Shackleton, fâché, fit contre mauvaise fortune, bon coeur et intégra le moussaillon dans l'équipage qui en plus de 26 autres membres d'équipage, se composait de 69 chiens de traineaux plus tout l'attirail nécessaire tel que six traineaux à chiens, trois chaloupes, des tonnes d'équipement divers, la nourriture et des rations de survie pour plusieurs mois.

L'expédition fit halte à Grytviken, puis à la station baleinière de Stromness en Géorgie du sud tenue par des Norvégiens. Ils en profitèrent pour charger plusieurs tonnes de charbon, de pommes de terre, du bois et de l'eau douce. Shackleton, qui n'en était pas à son premier essai, veux rejoindre la Baie de Vashel, ancrer son navire pour l'hiver, pendant que lui et plusieurs autres traverseraient le pôle en traîneaux à chiens. Mais voila, tout ne se déroula pas tout à fait comme prévu, la glace est plus présente que d'habitude et gêne la progression du navire qui finit par s'immobiliser à 40 km de la banquise. Coincé dans les glaces pour l'hiver, au milieu de nulle part, commenca alors la survie la plus extraordinaire de tous les temps. Ils affrontèrent des tempêtes de neige avec de vents de 300 km/h et des froids intenses allant en dessous de -50*C. Alors que la banquise dérive lentement, Shackleton espèrera encore se rapprocher de son but, à bord la bonne humeur persistera, l'équipage s'organisera tant bien que mal compte tenu des circonstances. Merce Blackboro sera chargé, non seulement de ranger la bibliothèque de Sir Ernest mais aussi de lire tous les ouvrages sur les expéditions précédentes ou similaires. C'est ainsi qu'il apprendra l'échec de l'expédition Scott, qui trouva la mort, perdu dans le blizzard, trois ans auparavant.

Merce devra aussi s'occuper du moral de l'équipage, travaillant en tandem avec le cuisinier de bord souvent il leur racontera des histoires après les repas. Les jours passeront et Shackleton devra abandonner son objectif devant des conditions météo inhumaines, la perte de la moitié de leurs chiens, la disparition de leur navire broyé par les glaces. Forcé de camper sur la glace par -50*C , ils durent abandonner tout le matériel non essentiel mais tout cela n'entamera en rien la détermination de sir Ernest de ramener son équipage sain et sauf même lorsqu'ils devront tuer les derniers chiens pour pouvoir survivre. Ils n'étaient pas au bout de leur peine, lorsque les glaces se séparèrent, ils durent partir en chaloupe à voile et naviguer au hasard pendant des jours et des jours sur une mer démontée, parsemée de blocs de glace. La pluie, la neige, les déferlantes déversant des tonnes d'eau, noyant ainsi leur couchage et les rations de survie. Ils arrivèrent, mal en point, sur une île ou plutôt un rocher sans vie, sans végétation après des centaines de kilomètres. Ils établirent un campement pour reprendre des forces, six d'entre eux, dont sir Ernest Shackleton, partirent chercher secours vers la Géorgie du sud.

Parmis eux, Merce Blacboro, chargé de préparer les repas pour l'équipage, les matelots Bakewell et Crean, le bosco Vincent et Worsley le navigateur. Ils mettront plus de quinze jours à atteindre la terre, enfin si on peut l'appeler ainsi car elle était couverte de neige et de glace. Drossé par une vague gigantesque, ils échouèrent sur une petite plage de galets et s'abritèrent dans une grotte de glace. Après analyse de la situation, un matelot blessé, la chaloupe à moitié détruite et d'après la carte ils seraient à plus de cinquante kilomètres de Stromness. La voie maritime étant écartée, il reste la traversée à pieds du massif montagneux.

Sir Shackleton prit la décision de partager l'équipe en deux et parti avec Merce et Crean. Ils marchèrent, grimpèrent, rampèrent, glissèrent, parfois dans la neige jusqu'à la taille, sans eau, leur ration de survie épuisées, à bout de force, ils atteignirent Stromness en 36 heures. L'apparition fantomatique de ces trois survivants 635 jours après leur départ, provoqua la stupeur chez les Norvégiens, qui peinèrent à les reconnaitre, tant leur physique et leurs accoutrements étaient ahurissant.

Shackleton avait réussi, ils avaient réussi à revenir d'entre les morts...

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Le délire logique

5 Juillet 2014, 21:23pm

Publié par Cire Cassiar

Dénoncé par son contact, Hubert, un militant communiste convaincu, est arrêté par la police militaire allemande.

On trouve sur lui un trousseau de clés qui intrigue la Gestapo, sûr de lui, il résiste à la torture durant toute une journée, mais épuisé, il réalise pendant la nuit qu’il ne tiendra pas une journée de plus. Alors il échafaude une histoire, une théorie qui devrait sauver sa femme et ses amis.

Son délire consiste à s’auto-persuader que le national-socialisme est la solution et que la réunification des forces en présence devrait aboutir à la fin de cette guerre fratricide.

Sa trouvaille est tellement invraisemblable mais tellement claire dans son esprit que quand il se met à parler, ses bourreaux l’écoute attentivement et finissent par le croire.

Pour cela, il dénonce plusieurs de ses compagnons et demande à la gestapo de les rencontrer afin de les convaincre du bien-fondé de sa théorie. Après quelques séances, subjuguées par les résultats, la gestapo relâche sa surveillance au moment où Hubert retrouve son épouse, Margot.

Celle-ci réalise que son mari à basculé dans la folie et après plusieurs rendez-vous, elle réussit discrètement à le ramener à la raison ; Grâce à un pistolet caché dans ses vêtements, Margot persuade Hubert de tenter une évasion, mais réussira-t-il ?

Histoire tiré de faits réels, écrite pendant la guerre, elle ne sera publié que bien plus tard à cause de son caractère trop réaliste sur la nature humaine.

Nothomb, ami d’André Malraux, ils avaient combattu ensemble pendant la guerre d’Espagne comme aviateur ; Malraux l’encourage à publier ce livre afin d’en finir et je cite, avec ‘’les mensonges pieux qui empoisonnent notre histoire’’

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