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Epistolier - Résumés de livres - Nouvelles - Reflexions

Le beau Danube jaune (Jules Verne)

28 Avril 2014, 21:21pm

Publié par Cire Cassiar

Pour la cinquième année, La Ligne Danubienne, société internationale de pêcheurs à la ligne, présidait par l’honorable Miclesco, organisait cette année un concours non loin des sources du Danube au lieu-dit Sigmaringen.

Ce prestigieux concours rassemblait des pêcheurs de différentes nationalités, telles que :

Des Autrichiens, des Moldaves, des Valaques, des Serbes, des Béssarabiens, des Hongrois, des Bulgares et bien d’autres encore.

Quatre-vingt-dix-sept concurrents devaient s’affronter dans deux catégories; La première fut celle du plus grand nombre et la deuxième du plus gros poisson.

A la surprise générale, ce fut un hongrois, totalement inconnu qui remporta les deux catégories.

Celui-ci décida d’entreprendre, dès le lendemain de sa victoire, la descente du Danube de sa source jusqu'à l’embouchure de la mer Noire en ayant prévu durant le parcours de vendre le produit de sa pêche pour subvenir à ses besoins.

La particularité de ce voyage résidait dans le fait qu’il se laisserait porter par le courant dans son embarcation et que ce voyage de plus de six cent lieues devait durer près de deux mois; Il traverserait ainsi des duchés, royaumes, empires et principautés, sur des eaux tantôt calmes, tantôt tumultueuses et de couleurs jaune.

Il va s’en dire que la presse de tous les pays s’empara de la nouvelle et notre illustre inconnu devint célèbre du jour au lendemain.

Ancien pilote, il connaissait bien le Danube et tous ses dangers, il pouvait ainsi anticiper le trajet à l’avance, éviter les écueils, utiliser les rapides et prévoir les escales pour s’abriter du mauvais temps ou tout simplement pour vendre ses poissons.

Peu de temps après son départ, un client peu ordinaire, nommé Mr Jaeger, lui proposa de lui acheter tout le produit de sa future pêche mais en contre partie il lui demanda d’être du voyage.

L’embarcation étant aménagé pour deux, il en fut ainsi et au fil du courant Ilia Krush se prit d’amitié pour ce compagnon inattendu. Ce dernier semblait être plus intéressé par la navigation fluviale que par la pêche elle-même.

Lors de certaines escales il disparaissait et réapparaissait plus loin, il rencontrait des personnes qu’il semblait connaitre, à aucun moment Ilia ne douta des bonnes intentions de son compagnons.

N’aimant pas la célébrité et les accueils houleux, Ilia s’organisait pour passer le plus souvent possible incognito, au grand bonheur de son compagnon de voyage.

Cet ainsi que la presse ne fut jamais au courant de la chose, il arrivait souvent que l’information sur l’arrivée du pêcheur ne soit connu qu’après son départ.

Lors d’une escale ils furent l’objet, comme bon nombre de bateaux, d’une fouille en règle par le service des douanes; En effet, les douaniers de tous les pays recherchaient Latzko, un contrebandier international notoire.

Alors que son compagnon était absent depuis Vienne, Ilia fut accusé à tort, lors d’une escale à Budapest, emprisonné puis relâché après vérification.

Ils se retrouvèrent vingt-huit jours plus tard à Belgrade et suivirent un convoi de barge dans le défilé des Portes de l’Enfer en Bulgarie.

Quelques jours plus tard il ne restait du convoi qu’un seul chaland qui continuait sa descente vers l’embouchure, ce qui était inhabituel.

Un soir, alors que la tempête faisait rage, après avoir jeté l’ancre à l’abri d’un pointe et non loin de la barge en question, ils furent abordés par un groupe d’homme commandé par un homme autoritaire qui imposa à Ilia de prendre la barre du chaland suite à la perte de leur pilote.

Contraint et forcé, il s’exécuta et guida le chaland de main de maitre. Une nuit, Mr Jaeger s’échappa au grand désarroi d’Ilia qui le croyait noyé.

Arrivé à l’embouchure, alors qu’un steamer s’approchait du chaland, ilia, au risque de sa vie, provoqua l’échouage du celui-ci sur des hauts fonds, retardant ainsi le transfert de la marchandise, car il venait de comprendre que le capitaine n’était nul autre que le tristement célèbre Latzko.

Le Steamer fit demi-tour au moment où apparaissait un Aviso de la douane, ce dernier arraisonna le chaland et fit prisonnier Latzko et son équipage.

Quelle ne fut pas la surprise pour Ilia de constater la présence de son compagnon et d’apprendre sa véritable identité, en effet Karl Dragoch, chef de la police Hongroise, mandaté par la commission internationale se cachait sous les traits de Mr Jaeger.

Malgré cela, ce voyage mémorable au fil du Danube liera d’amitié les deux complices qui ne manqueront pas de se revoir aussi souvent que possible.

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L'expedition Nobile

28 Avril 2014, 21:16pm

Publié par Cire Cassiar

Le quinze avril 1928, le général Umberto Nobile, ingénieur aéronautique, donne l’ordre de larguer les amarres de son nouveau dirigeable léger, l’Italia, une version améliorée du Norge dont il fut le capitaine, cet autre dirigeable lui avait permis, deux ans auparavant, en compagnie du célèbre Amundsen, de traverser le Pôle. Mais cette fois l’expédition polaire avait un but scientifique, elle devait rallier le Spitzberg pour piquer ensuite droit sur le pôle, déposer des scientifiques pour quelques prélèvements et revenir vers le Spitzberg.

Les conditions météorologiques dans cette région souvent très changeantes et le créneau permettant ce type d’expédition étant très étroit, le poussèrent à se doter d’un équipement à la fine pointe du progrès et d’une équipe composée de quinze membres qu’il devait soigneusement triée sur le volet, l’expédition se voulait être avant tout un essai préliminaire.

Tout se déroulait à peu près normalement, si l’on considère que voler dans les bourrasques, la brume et par des températures largement en dessous de zéro sont des conditions normales dans cette région du globe.

Alors qu’ils étaient sur le retour, à quelques centaine de kilomètres de la Terre du Nord Est, le dirigeable secoué depuis plusieurs heures par la tempête, perdit le ballonnet arrière et s’écrasa sur la banquise, projetant ainsi une partie de son équipage à l’extérieur de la nacelle.

Les six qui étaient resté à bord lancèrent tout l’équipement nécessaire à la survie, mais allégé par tout ce poids, le dirigeable reprit l’air séparant l’équipage en deux. Ceux qui restèrent au sol virent disparaitre à jamais leur compagnons de voyage.

C’est ainsi que commença, pour les dix rescapés échoué sur la banquise, quatre semaine d’attente, d’angoisse, de tourment dans une contrée inhospitalière, balayée par les vents et la neige, sur une glace dérivante avec deux membres d’équipage mal en point dont le général Nobile ayant une jambe cassée.

Quelques jours plus tard, le S.O.S lancé sans relâche par Biagi, le radio de l’équipage, les secours s’organisèrent; Les russes par bateau brise-glace, les suédois par avion, les italiens par voie terrestre, les français en hydravion, tout ce monde était bien décidé coute que coute à retrouver l’équipage de l’Italia.

Sans nouvelle des secours, trois équipiers valides, décidèrent de partir vers la Terre du Nord-Est. Lun d’eux y laissera la vie et un deuxième perdre ses deux jambes.

L’hydravion français, un Latham 47, dont l’équipage était composé de Guilbaud, Cuvervile et Amundsen, se perdit au large du Spitzberg, personne ne les revit jamais.

L’hydravion russe, un Junker transporté par le brise-glace Krassin, s’échouera sur la banquise après la panne d’un moteur, l’équipage restera sain et sauf.

Côté terrestre une équipe de trois skieurs composée du Général italien Sora et de deux volontaires, partent avec un traineau à chien. L’un deux fortement malade, incapable de continuer sera laissé sur place, les deux autres s’extirperont par miracle d’un crevasse rempli d’eau et perdront tout leur matériel et leurs chiens.

Reste les suédois dont un avion finira par les rejoindre, mais n’ayant qu’un place de disponible, ce sera le général Nobile qui partira le premier. Par malheur lors du deuxième atterrissage l’avion capotera, ce qui fit que le pilote se retrouvera coincé avec les rescapés.

La météo, la glace qui fond, la banquise qui dérive, entame le moral des survivants qui finiront, quelques jours plus tard, par être récupéré in extrémis par le brise-glace russe qui était sur le point de faire demi-tour par manque de carburant.

Seuls, huit membres d’équipage survécurent à cette tragédie et cela grâce à leur courage et leur détermination. Les recherches pour retrouver l’Italia et ses six membres restés à bord ainsi que l’hydravion Français, dont Amundsen, se poursuivirent pendant deux mois, mais sans succès…

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Un vagabond des mers du sud

28 Avril 2014, 21:07pm

Publié par Cire Cassiar

Élevé en Indochine, sa deuxième patrie, il y apprend les rudiments de la voile à bord de jonques rudimentaires, parfois il accompagne les pêcheurs, parfois les transports de cargo entre les iles.

Il travaillera fort pour acquérir son premièr voilier, un ketch appelé « le Snark », sa première vraie traversée maritime sera l’océan Indien, en compagnie d’un ami, du sud du Vietnam vers Singapour. Cet aller-retour lui permettra de découvrir sa vraie passion, la navigation au grand large.

Le Snark, mal calfaté, fut dévoré par les tarets, ces vers de mer qui pénètrent dans le bois, creusent des galeries et vous transforment le bateau en une vrai passoire. Il terminera sa course en écopant à tour de rôle, toute la nuit, pour ne pas couler. Loin de se décourager il retape une jonque aux formes harmonieuses qu’il baptisera « Marie Thérèse » en souvenir de son premier grand amour. L’habitacle y est précaire mais l’essentiel est là et il a hâte de repartir mais cette fois ce sera en solitaire.

Son but ? Rejoindre l’archipel des Chagos, l’Afrique du Sud puis les Antilles, son départ tardif du Vietnam le contraint à affronter la mousson, les coups de vents, la pluie à l’ouest de Sumatra et il dû tirer des bords pendant quatre-vingt-cinq jours pour s’en échapper. Enfin c’est le grand large, il commence à apprécier cette vie, a relaxer n’est pas au bout de ses peines lorsque, de nuit, il échoue sur les premiers récifs aux abords de Chagos. Tant bien que mal il arrive à sauver une petite partie de son équipement mais son bateau sera une perte totale.

Ruiné mais vivant, il tire une leçon de cette mésaventure et retrousse ses manches. Il trouve du travail et entreprend la construction de son nouveau bateau, qu’il appellera « Marie Thérèse II »

Trois ans plus tard, il reprend la mer en direction de l’Afrique du Sud en passant par les Marquises. Il doit faire preuve de débrouillardise à chaque escale pour pouvoir vivre, refaire le plein de bien essentiels et entretenir son bateau. A Cap Town, il a la chance de rencontrer d’autres navigateurs comme lui et de pouvoir, grâce à leur expérience et leur aide, améliorer le gréement, de concevoir un pilote automatique, celui-ci lui permettra de se reposer la nuit et lors de longue traversée, puis c’est enfin le tour de la cabine qui y gagne en confort et habitabilité.

Son régime alimentaire est à base de riz, de poisson et de Nuocman. Il arrivera aux Antilles après une traversée superbe mais échouera une fois de plus en pleine nuit, son bateau finira encore sur les récifs.

Mais Bernard Moitessier sait dorénavant ce qu’il est capable de faire, il trouvera les solutions, les ressources et repartira de zéro et deviendra un des plus grands navigateurs en solitaire.

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L'âme du monde

28 Avril 2014, 20:53pm

Publié par Cire Cassiar

Frédéric Lenoir -editions du Nil - 2013  ISBN 978-2-84111-702-4 - 197 pages

Un conte philosophique sur la sagesse universelle, la spiritualité, un conte ou toutes les religions se retrouvent et parlent le même langage.

 

Sept sages, issues des quatre coins du monde et des sept grandes religions, ont en même temps le pressentiment qu'un grand bouleversement va avoir lieu, qu'une catastrophe humanitaire est imminente.

Ils entendent un appel provenant de Toulanka, un monastère Tibétain, celui-ci deviendra leur lieu de rendez-vous.

Abandonnant tout ce qu'ils sont en train de faire, ils entreprennent le voyage.

Sur place ils sont accueillis par un vieux moine, le Lama Dorjé et un adolescent, Tenzin, ce dernier a été choisi pour être la réincarnation du maitre.

Durant les sept premiers jours de leur séjour, il ne se passe pour ainsi dire rien de spécial, ils sont logé, nourri et ont chacun un lieu pour se reposer et méditer.

Un des sages, une philosophe, Néerlandaise est accompagnée de sa fille, une adolescente d'un âge identique à Tenzin.

Pendant que les sages se réunissent et tentent de comprendre leur rôle, les adolescents font connaissance et s'apprécient mutuellement.

A l'aube du huitième jour, alors qu'ils avaient décidé de quitté la place, ils font un rêve prémonitoire et en déduisent que le leur se limite à transmettre oralement la sagesse universelle aux deux adolescents.

Pendant les sept jours suivant, ils diffuseront les sept nobles enseignements à tour de rôle, sans partisanerie et sans divergence en s'appuyant sur leur expérience personnelle et en s'inspirant des grands philosophes de l'antiquité. Ils donneront ainsi les clés de la sagesse universelle afin de toucher l'âme du monde, cette force bienveillante qui maintient l'harmonie dans l'univers.

Au travers de leurs enseignement, ils répondront aux questions existentielles, telles que :

l'amour, la vie, l'esprit, le corps physique et corps psychique, comment se détacher des biens matériels, développer son potentiel créatif.

Au moment de leur séparation, les deux adolescents se promettent de se revoir, puis chacun repart dans son pays.

Tenzin, part dans la montagne afin de méditer sur le sort du monde lorsque le troisième un cataclysme d'une ampleur planétaire assombrie le ciel, recouvrant tout de poussière noire.

Abrité dans une grotte avec une réserve de nourriture, Tenzin survit quarante jours, le temps que le ciel s'éclaircisse. Revenant sur ses pas, il découvre la désolation, le monastère n'est plus et ses occupants avec. C'est alors qu'il se souvint d'un petit édifice, appelé Chorten, celui-ci se trouve sur un plateau a dix kilomètres, il décide de le retrouver afin de s'y recueillir. Bien qu'en très mauvais état, il entreprend de le reconstruire et découvre un message écrit par le maitre, un message qui lui est destiné; Un message d'espoir, un message de paix avec la mission de le transmettre à tous.

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Publié depuis Overblog et GP

15 Avril 2014, 14:40pm

Publié par Eric Raissac

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2014-04-15

15 Avril 2014, 12:52pm

Publié par Eric Raissac

2014-04-15
2014-04-15
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2014-04-15
2014-04-15
2014-04-15
2014-04-15
2014-04-15

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Que pensez-vous de nos plages de sable blanc ? n'est pas merveilleux un temps si doux en ce début du...

4 Avril 2014, 20:39pm

Publié par Eric Raissac

Que pensez-vous de nos plages de sable blanc ?
n'est pas merveilleux un temps si doux en ce début du mois d'avril ?
Et dire qu'il faut aller voter lundi prochain au lieu de profiter de cette belle température...;-))

Que pensez-vous de nos plages de sable blanc ?
n'est pas merveilleux un temps si doux en ce début du...
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