Vous avez un titre en tête mais vous ne savez pas s'il va vous plaire ? consultez la liste des résumés de livres, peut-être vous y trouverez votre bonheur.
Site ponctué de réflexions et textes originaux pour vous distraire ou vous faire réfléchir.
Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas à écrire...
Au travers de ce récit hors du commun, l’auteur nous relate son périple sur la ligne Latecoere, Toulouse – Casablanca – Dakar en compagnie du pilote Émile Lécrivain, le plus ancien sur cette ligne qu’il aurait ouverte en juin 1925.
Il en fallait du courage, de l’insouciance, beaucoup de passion et de détermination pour voler sur des machines fatiguées, fragiles, essoufflées, capricieuses, tel que le Breguet XIV.
Cette ligne mythique qui passait par Agadir, Cap Juby, Villa Cisneros, Port Etienne, Saint-Louis, fut défrichée par des pilotes comme Mermoz, Saint-Exupéry, Reine, Lécrivain, Guillaumet, pour ne nommer que les plus connus.
Kessel, ex-pilote d’escadrille durant la Première Guerre, apprend à connaître ces pilotes, à fraterniser avec eux, à les aimer, à les comprendre, il nous les décrit avec admiration.
Malgré le vent des sables, les nuits sans lumière, les bancs de brume, les pannes fréquentes qui se terminaient souvent en prise d’otage par les Maures, ces pilotes aventureux continuèrent inlassablement à transporter ce courrier comme un bien précieux.
Mais le désert est envoûtant et le service postal une religion, il fallait y croire et ils y croyaient tous, même au péril de leur vie.
Comme l’écrivait si bien St-Exupéry
« Ce qui donne un sens à la vie, donne un sens à la mort »
Le Projet Bleiberg – David S.Khara – éditions Critic 2010 – 260 pages
Un thriller bien ficelé qui se déroule de nos jours sur fond d’évènements de 1942.
Un trio improbable, dont Eytan Morg un agent du Mossad et Kathy une agente de la CIA, censée protéger un jeune Trader, Jeremy Novacek, dépressif et suicidaire.
Celui-ci reçoit la visite de deux représentants de l’US Air Force qui lui annoncent que son père, le Général Daniel Corbin, qu’il l’avait abandonné depuis de nombreuses années, vient de mourir dans d’étranges circonstances.
Alors qu’il annonce à sa mère malade la mort de son mari, sans être particulièrement étonnée, elle lui donne un pendentif contenant, un papier codé, une clé ornée d’une croix gammée en lui disant « tu comprendras »
Il est ensuite contacté par la CIA, qui lui parle de son père et de pourquoi il les avait quitté, pour avoir le fin mot de l’histoire, il doit retrouver des documents cachés dans un coffre en Suisse et doit l’ouvrir avec ladite clé, mais ce ne sera pas sans encombre.
Poursuivi par de sombres personnages en compagnie de Kathy, il rencontre Eytan qui se joint à eux dans un but similaire. S’ensuit une course poursuite avec de nombreuses escarmouches.
L’histoire qu’ils découvrent au fur et à mesure qu’ils avancent fait froid dans le dos, elle aurait débuté en 1942 dans un camp allemand alors qu’un savant fou, du nom de Bleiberg, pratiquait des expériences sur des cobayes humains dans le but de produire un surhomme.
Curieusement, Eytan semble en savoir beaucoup plus qu’il ne le prétend, ce qui expliquerait sa présence.
Ils découvriront le pot aux roses en Belgique, mais à quel prix ?...
Clive Cussler et Jack Du Brul aux éditions Grasset – 2017 – 475 pages
Octobre 1943, un cargo s’arrête en pleine mer, sans que l’équipage n’y soit pour quelque chose.
Pendant vingt minutes, une lueur bleutée enveloppe le navire et tout objet métallique non amarré se retrouve collé au plancher violemment, au même instant, un autre navire avec cinq membres d’équipage disparaît sans laisser de traces.
De nos jours, Juan Cabrillo, capitaine de l’Oregon, tente de sauver des prisons russes un vieil ami, durant leur fuite celui-ci fut blessé à mort, toutefois avant de succomber, il réussit à parler de la mer d’Aral, de Tesla et d’un étrange bâtiment.
Juan a du mal à comprendre ce que Nikola Tesla, ingénieur en électricité, vient faire dans l’histoire tandis que celui-ci est mort en janvier 1943 pendant qu’il travaillait sur un programme pour la marine américaine, par la suite, son vaisseau expérimental sera coulé dans de circonstances douteuses.
Cette vieille histoire sur les projets de Tesla refait surface quand tous pensaient que c’était une imposture, Juan et ses compagnons se lance dans une enquête qui les mènera de la mer d’Aral au Brésil puis de Djakarta à la mer de Chine.
Talonnés par un sous-marin russe, ils échappent in extremis au torpillage pendant qu’ils tentent de fouiller l’épave du navire de Tesla. Celui-ci leur démontre qu’il était bien plus avancé qu’ils ne l’auraient cru surtout lorsque Juan découvre les restes du bâtiment disparu, échoué dans la mer d’Aral, quand celui-ci ne devrait pas être là.
Durant son inspection, Juan se soustraira de justesse aux tirs précis d’un sniper, il semblerait qu’une force malveillante ne voit pas d’un bon œil que l’on mette le nez dans leurs affaires.
Petit à petit, les morceaux du puzzle se placent et dévoilent l’existence d’un complot d’une ampleur internationale mettant en péril l’ordre mondial.
L’Oregon, navire bourré de technologie, sous l’aspect d’un vieux rafiot, devra se glisser en plein cœur d’une opération navale de grande envergure afin de débusquer l’intrus, au risque d’être pris pour cible.
Code 612, qui a tué le Petit Prince – Michel Bussi
Ed Pocket – oct. 2022 – 222 pages
Le 31 juillet 1944, lors d’une dernière mission de reconnaissance au départ de Borgo en Corse, Saint-Exupéry, aux commandes d’un Lightning P-38, disparaît et personne ne saura jamais ou, jusqu’à ce jour de septembre 1998 où un pêcheur marseillais, Jean Claude Bianco, découvrira dans ses filets, une gourmette, celle-ci sera authentifiée comme étant celle d’Antoine de Saint-Exupéry, offerte par Consuelo, son épouse.
Les recherches commenceront au large de l’île de Riou et aboutiront à la découverte de débris qui seront clairement identifiés comme étant des pièces de son avion, mais aucune trace du corps.
Près d’un an avant son dernier vol, Saint-Exupéry avait publié aux États-Unis un conte, dont le titre est « le Petit Prince » ; Considéré au début comme une œuvre mineure, il deviendra rapidement le livre le plus traduit au monde.
Était-ce une sorte de testament ? Est-ce un conte ? Une œuvre cryptée ? Était-ce une façon de nous prévenir de sa future disparition ? Pourquoi se trouvait-il au large de l’île de Riou alors que ce n’était pas le trajet le plus direct pour retourner en Corse ? A-t-il été réellement abattu par un aviateur allemand ? Pourquoi avoir laissé deux lettres en évidence sur la table de son bureau ? Dont une, adressée à Pierre Dalloz, Chef du maquis dans le Vercors ou il écrit :
« Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien, La termitière future m’épouvante »
Autant de questions, sans réponse, que les six membres du club 612 tenteront d’élucider, mais sans succès, durant de nombreuses années.
Un richissime businessman, membre du club, fait appel à deux enquêteurs, triés sur le volet, pour résoudre l’énigme de la coïncidence de la mort du Petit Prince avec celle de Saint-Exupéry.
Pour cela ils devront parcourir le monde à la rencontre des autres membres qui, curieusement, représentent tous les personnages du conte.
La plupart des gens préfèrent être employés, bureaucrates, ouvriers ; La paye tous les mois, les fins de semaines, les anniversaires, les réunions de famille, les courses le samedi ou le dimanche matin, les matchs de foot ou de hockey à la télé, le samedi soir, les congés payés, à dates fixes, réservés assez tôt… S’il vous plaît ! Dans les villages vacances ou l'on retrouve les mêmes amis, les mêmes familles, les mêmes corniauds, chaque année, au même endroit, il ne faut surtout pas changer les bonnes habitudes, on les appelle les « métro, boulot, dodo », la routine quoi ! ...
Ils ont une opinion sur tout, même s’ils n’y connaissent rien et malgré tout râlent après chaque élection, cependant ils votent la plupart du temps pour les mêmes, par sécurité, par peur de l’inconnu.
Bref ! Une vie bien réglée, comme une horloge, rassurante, ou seul le décès d'un membre de la famille ou d'un ami vient troubler l'ordre établi.
Ils ont souvent le regard neutre, voire presque triste et s'ils sont souriants, peut-être font-ils semblant ou alors après un repas bien arrosé...
À l’opposé, il y a ceux qui vivent leur vie comme un roman, ils sont prêts à prendre des risques pour ne pas vivre comme tout le monde, ne pas accepter « d’être sur les rails » de ceux qui vont parfois refuser le bonheur tranquille et qui fuit le « métro, boulot, dodo », la routine quoi ! …
Ce sont les pigistes, les saisonniers, les travailleurs autonomes, les consultants, les contractuels, les indépendants comme on les appelle, ceux-là se remettent en question tout le temps, ils aiment le changement, l'aventure, l'incertitude, c'est ce qui les fait avancer.
Ils ont le regard allumé, souriant, entreprenant, ils ont soif de vivre.
Ils peuvent paraître sûrs d'eux, autoritaires, parfois colériques, instables, mais heureux de vivre et d'aborder de nouveaux défis, si vous les contraignez, ils vont tout faire pour fuir, sinon ils vont s'étioler, pour eux il n'y a pas d'entre deux, vivre ou mourir...
Il y a aussi les marginaux, les anticonformistes, les rêveurs, les artistes, les idéalistes, les utopistes, ils font partie des minorités, beaucoup sourient en les voyant et les écoutent parce qu’ils les trouvent distrayant, sympathiques, ils représentent un peu ce qu’ils aimeraient être parfois peut-être parce qu’ils expriment tout haut ce qu’eux pensent tout bas, d’autres les ignorent et se disent qu’ils ne vivent pas sur la même planète que nous mais comme ils ne font de mal à personne pourquoi s’en soucier.
Parmi les minorités, il y a les révoltés, les exclus, les sans permis, les briseurs du verbe, les chapardeurs, les frappadingues, ceux qui refusent de rentrer dans le moule, ceux qui rejette la société et tout ce qu’elle représente, ceux qui ne votent pas et qui s’en foutent, ceux qui sont en première ligne à chaque manifestation, quelle qu’elle soit, ceux qui dérangent et parlent haut et fort, ceux qui ne veulent pas faire la file, tous ceux-là font peur, troublent l’ordre public, remettent en cause les fondements de la société.
Ceux-là, on les parque dans les banlieues et on fait en sorte qu’ils y restent.
Et puis il y a tous les autres, les moutons, ceux qui ne savent pas, ce qui ne savent pas ce qu'ils veulent, qui ne savent pas où aller, qui ne savent pas quoi faire, pour qui voter, qui hésitent, qui font souvent ce qu'on leur propose, ce qu'on leur demande, qui n'ont pas d'opinion claire, qui ne savent s’ils ont une opinion, ils suivent le troupeau sans se poser de question.
C’est eux que l'on envoie au front et que l'on sacrifie pour la cause sans leur demander leur avis, de toute façon, ils n'en ont pas mais ils auront droit à la tombe du soldat inconnu...
J'ai créé ce blog en 2014 pour diffuser les résumés des livres que j'ai lu et aimé, inspiré par un site disparu depuis, Shvoong, et qui permettait à un modeste lecteur comme moi de publier ses résumés.
Étant devenu orphelin, j'ai donc décidé de me prendre en main et le gout de l'écriture est revenu, parce qu'en fait j'ai toujours eu l'envie d'écrire, mais j'ai toujours trouvé des excuses pour remettre à plus tard.
C'est la création de ce site et la multitude de résumés qui attendait qui m'a incité a reprendre la plume.
Je n'ai pas la prétention d'être un bon écrivain, loin de là, je me considère, peut-être à tort, comme un écrivain très moyen qui n'arrive pas à trouver mon style, ni à faire une histoire qui dépasse les cent pages, en fait je n'écris que des nouvelles, de courts récits, souvent inspiré de mon vécu.
En regardant ce matin, j'ai vu que le site avait eu plus de 42500 visiteurs, j'avoue en être agréablement surpris parce que cela fait plus de 5300 personnes par an, soit une quinzaine par jour et pourtant je n'y suis plus très actif, ayant d'autre projet de création, comme un site de formation théorique en aviation, www.aero-instruction.ca, ce qui me donne beaucoup plus de travail que je ne m'y attendais, mais le résultat est là et le site roule, les usagers le trouvent très bon, ce qui m'encourage à continuer et à délaisser celui-ci par la même occasion...
Malgré tout, je tiens à remercier tous ceux qui le consultent, lisent mes résumés, divagations ou autres textes littéraires.
bonne fin d'année
Je vous souhaites à toutes et à tous une bonne fin d'année 2022 et souhaitons nous que les suivantes viennent effacer les quelques aspects négatifs du monde dans lequel on vit ou les vicissitudes de la vie quotidienne.
Par Eric Raissac Thème : Tourisme / Voyages Vous êtes-vous déjà réveillé un beau matin avec une idée fixe en tête ? Une idée si tenace que vous n'arrêtez plus d'y penser, une idée qui se...
Après plusieurs années de gestation, de cogitation, de remue méninge et enfin de travail acharné de gribouillage, je pense avoir réussi a coucher sur le papier le voyage complet, Rouen - Katmandou, effectué il y a quelques décennies a bord d'une vénérable dedeuch (2CV Citroën).
Près de 25 000 km de routes et de pistes, une douzaine de pays et tout cela en quatre mois.
J'ai du refaire mentalement le voyage en revisitant les cartes, les photos, les visas, les monnaies locales et les quelques objets qui ont survécu au temps, j'avoue y avoir pris un certain plaisir en retrouvant le gout du voyage.
L'ouvrage est en cours de publication et devrait être disponible sous peu.
Certaines rencontres, très courtes, intenses, nous laissent un souvenir ineffaçable, comme si c'était hier, alors que d'autres, plus étalées dans le temps se diluent, comme si l'intensité des...
Il y a peu de temps, je suis tombé sur cette proposition, au début j’avoue qu’elle m’a fait sourire puis réfléchir et enfin j’en suis devenu perplexe.
« Le problème avec ce monde c'est que les gens intelligents sont pleins de doutes alors que les imbéciles sont pleins de certitudes. » Dixit : Charles Bukowski
Tout d’abord, pourquoi m’a-t-elle fait sourire ? Peut-être que je me considérais comme faisant partie des intelligents ? ou alors pensais-je voir en moi une parcelle d’imbécilité ?
Ensuite pourquoi m’a-t-elle fait réfléchir ? Eh bien à cause d’une autre citation, celle-ci viendrait de Francis Blanche qui disait « On est toujours l’imbécile de quelqu’un »
Et c’est là que je suis devenu perplexe, parce que je ne voyais plus ce que voulais dire la première citation.
Partant des deux constats initiaux, je me suis dit, de prime abord, que tout le monde doit se considérer comme étant intelligent, c’est sûr…J’ai peine à croire que vous rencontriez une personne qui avoue se considérer comme un imbécile, mais peu importe, ce qu’il faut prendre en compte, c’est qu’a priori tout le monde se considérant intelligent, doit donc soupçonner que beaucoup d’autres sont des imbéciles et de ce fait nous pourrions en faire partie.
Parce que si l’on introduit la deuxième citation dans l’équation, forcément vous devenez un imbécile, quoi que si c’est vous qui considérez les autres comme des imbéciles, vous êtes forcément intelligent.
Voyez-vous le dilemme ? Si moi je vous considère comme imbécile et que vous en faites de même avec moi, dans ce cas nous sommes tous deux intelligents et en même temps deux imbéciles.
Le problème avec cette citation, est que l’on ne peut pas être les deux en même temps, il me fallait donc trouver une solution au problème.
Je me suis creusé la cervelle pendant des jours et « Eurêka » comme éructa Archimède dans sa baignoire, quoi que je ne fusse pas dans une baignoire mais en un lieu dont je tairais le nom, j’avais trouvé la solution.
Au début elle m’a paru lumineuse, je pensais être un génie, mais je suis rapidement retombé de mon nuage.
En effet, ne dit-on pas « un imbécile heureux », il suffisait donc de poser la question suivante au gens;
Êtes-vous heureux ? et celui qui répond, Oui, très certainement ! est forcément un imbécile, puisqu’il est certain.
Mais s’il vous répond : Je pense que Oui ! visiblement il a des doutes, donc il est intelligent.
Mais là où le problème se corse, c’est lorsqu’il vous répond, Non ! Il en est certain et pourtant il n’est pas heureux…
Oups ! Retour à la case départ, il me fallait trouver comment déterminer avec précision la position de chacun dans ce monde, heureux ou malheureux.
Alors je suis tombé sur cette citation :
Nous sommes tous des imbéciles, mais certains le savent, les autres ne le savent pas.Dan Millman
Et là je me suis demandé, comment savoir si moi j’en suis un ? Je suis pourtant certain de ne pas être malheureux et à la fois il m’est difficile de dire que je suis heureux.
Face à cette dernière proposition, la situation devenait intenable, parce qu’elle sous-entendait que si je ne savais pas ce que j’étais, j’étais un imbécile, alors que la première proposition disait que si en revanche j’étais convaincu d’être intelligent, j’étais automatiquement un imbécile, bien que si j’étais un imbécile, je ne pouvais avoir aucun doute sur mon intelligence.
Comme dirait Gustave Flaubert : Imbécile, ceux qui ne pensent pas comme vous.
J’ajouterais :
« Il est certain qu’il ne faut avoir que peu d’intelligence pour se considérer comme un imbécile qui doute. »