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Publié par Cire Cassiar

Lune Noire

Auteur : John Steinbeck aux éditions JC Lattes - 1994 - 175 pages--------------------------------------------------

Un beau matin de 1942, une unité allemande envahie un petit village scandinave avec la complicité de Corell, un des commerçants du village qui brigue la place de maire dudit village.

Le colonel Lanser et son état-major prennent leurs quartiers dans les locaux de la mairie.

Orden, maire en titre, oppose alors une résistance passive, faites de silence, de non-dits et d'indifférence.

Il connaît bien ses administrés et n'a pas besoin de leur dicter leur conduite, ce que les troupes allemandes et leurs dirigeants ne tardent pas à découvrir à leurs dépens.

Le colonel Lanser ayant pris la précaution de désarmer les villageois, impose alors le travail forcé dans les mines de charbon ; Charbon qui intéresse au plus haut point l'état-major central.

Tout aurait pu bien se passer jusqu'au jour ou un gradé trop zélé voulu accélérer la cadence. Il s'ensuivit une altercation au cours de laquelle un officier allemand trouva la mort.

Le coupable fut fusillé, pour l'exemple, mais au lieu de clamer les esprits, cela eut pour effet de resserrer les liens qui les unissaient et depuis ce jour une menace sourde, sournoise, insidieuse pesa sur les troupes allemandes et leur état-major.

Se sentant épié, surveillé, suivis, menacé même pendant leur sommeil, l'envahisseur fini par devenir le gibier et certains sombrèrent dans la folie.

Les attentats et les fusillades se succédèrent, l'escalade inévitable ne faisait que commencer. Le colonel tenta de raisonner Orden, mais ce dernier se joua de lui avec finesse et psychologie. Corel profita de l'occasion pour tenter de convaincre Lanser de séquestrer Orden afin de prendre la place du maire.

En même temps deux jeunes, s’échappèrent par la mer en volant le bateau de Corel et rejoignirent l'Angleterre.

Alors que jusqu'à ce jour les bombardiers anglais détruisaient les installations allemandes grâce aux lumières des villageois, un matin, au lieu de larguer leurs bombes, ils larguèrent une multitude de petits parachutes bleue, sous lesquels on retrouvait un petit paquet cadeau composé d'un chocolat, d'un petit bâton de dynamite et son détonateur et un manuel d'utilisation.

Étant donné la multitude de paquets parachutés, il fut facile d'imaginer que presque chaque habitant disposait de cet attirail, ce fut alors le début de la fin pour l'envahisseur qui, malgré les menaces, ne connaîtra aucun répit.

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